lundi 5 septembre 2011

C'est moi qui cause - Joie et bonheur

Après bienvenue à Zombieland, je peux vous proposer une nouvelle épitaphe sur ma vie personnelle, oui parce que pour une fois je vais parler de ma gueule, parce qu’en tout honnêteté un peu d’égocentrisme ça soulage parfois. Puis si ça ne vous plait pas rien ne vous oblige à lire, d’abord ! Je disais donc que la nouvelle réplique chez moi actuellement est bienvenue à Beyrouth, souvenez vous les « grandes » heures dans les années 80 où cette ville était un bordel sans nom. Et bien mentalisez ça dans un appart de 50m² et saupoudrez d’une touche de bordel quotidien et vous aurez un aperçu de ma vie actuelle.

                Pourquoi un tel bordel me direz-vous, parce que je m’en vais, ça y est c’est la fin de la vie paloise, j’ai dégoté un travail en Normandie, le pays des icebergs et des pingouins selon certains, je m’auto drafte en somme. Pas fâchés de quitter cette ville avec une sacrée bande de couillons qui m’ont pourri l’existence à longueur de temps. A vous de démêler le vrai du faux dans mes propos, dans toute réalité il y a une part de fiction ne l’oublions pas. 

                Soyons sérieux, avec la parenthèse (de luxe) à Pau je suis rentré de plein fouet dans l’âge adulte (quoi que…) et bien qu’un certain Philippe C dise que je ne suis qu’un gamin il y a des choses formatrices dans la vie. Ces premiers contacts charmants et délicieux avec l’administration, les dossiers perdus, les exigences de paiement hors de propos, ça vous forge une personne hein, bon pour certains ça peut aussi faire mal au cul. Cette joie incommensurable de se dire que tu dois te démerder (presque) tout seul, et que t’as plus une thune sur le compte. Et puis de commencer à s’intéresser aux vraies choses de la vie, prêts bancaires, politique, réalité économique et surtout … Le VIN !! 

Le vin toute personne censée ne dira pas le contraire, avec une bonne viande ça vaut tous les plaisirs du monde. Allez si je dois en retenir deux vins je dirai sans hésiter un petit château la Grangeotte, les initiés comprendrons et un magnifique Sauternes de 2001 bu au détour d’une soirée belote et foie gras maison.  Au grand dam de certaines personnes et surtout ma Maman, la période paloise aura été arrosée, et je ne parle pas du sale temps qu’il y a régulièrement ici, m’font rire les béarnais et leur soit disant beau temps tiens. Arrosé disais-je, et la je tiens à remercier (plus ou moins) un autre Philippe C. qui m’a pris sous son coude et m’a « tarquenardé » pendant de longues soirées. Ah le chacal ! 

Il n’empêche c’est grâce à lui et mon superbe mental de chips que je suis internationalement connu dans le monde de la BD grâce à l’excellent et néanmoins poétique surnom : Vomito. Exemple, d’un coup de fil à un auteur :
-          « Salut, c’est Julien »
-          « Pardon, Qui ça ? « 
-          « Tu sais Vomito … »
-          « Mais oui, comment tu va ? … »

C’est tellement touchant d’être reconnu par ses pairs et des auteurs de renom, demandez à Midam qui a fait la connaissance de Vomito il y a quelques jours… Mine de rien ça marque un surnom comme ça, demandez au camion de Rentacar. Ceux qui connaissent l’épisode auront un petit sourire aux lèvres ou alors une remontée gastrique impromptue. Enjoy !

                Comme partout on rencontre des sacrés cons ou des gens perchés, je pense que je retiendrai surtout les gens que j’ai rencontrés dans le béééééarrrrn. Pas que ces personnes soient lourdes, incultes et franchement impossible à vivre (quoi que) mais humainement c’est toujours une belle expérience et foutredieu ce que j’ai appris. Entre les libraires, les bibliothécaires, les assureurs, le prof aigri, le commercial, le patron de bar et les autres…  ça fait un beau monde. (Attention séquence émotion ou tafiole selon un certain Zack) Et ce monde il va falloir le quitter, et ce n’est pas facile. Dur dur de partir et de laisser les apéros du vendredi soir, les accueils de qualité dans les restos et de franches rigolades à avoir mal au bide. Putain bande de connards, je ne vous aime pas et vous le savez mais vous allez me manquer. La prochaine c’est la mienne !

                Bon tout ça pour dire, que je vais un peu mourir sous les cartons, les meubles scotchés, que ma banquière va me sauter à la gorge parce que louer camion coûte aussi cher que de se faire hypothéquer les couilles, que les copains palois veulent également ma mort en m’emmenant à l’insu de mon plein gré (si si j’y tiens) dans des endroits de débauche et de boisson et achèvent de me transformer en digne serviteur de Dionysos… Tout ça pour repartir dans le froid, la pluie, mais auprès de gens tout aussi énormes et sympathiques ! 

                Un jour quelqu’un m’a dit que j’étais moisi et bancal, mais après ça soyons sûr que je continue à l’être et que je ne tends pas à devenir une bonne armoire normande. Mais je repars habillé pour des années avec ce que j’ai mangé !

                Je tiens à vous signaler que je vous emmerde tous et ça me va très bien comme ça ! 

La bise et l’amitié !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire